Anti-jeu, les sponsors laissent les travailleurs sur la touche

Femmes travaillant dans une usine de textile au Bangladesh

Nike sponsorise la Fédération Française de Football à hauteur de 50 millions d’euros par an. Des footballeurs internationaux cachent des millions dans des paradis fiscaux. Pendant ce temps, les ouvriers du textile dans les ateliers des pays du Sud gagnent des salaires de misère. Où est le véritable scandale ?

Nike, Adidas et Puma se sont imposés dans le paysage sportif. Ils sont de toutes les compétitions et les plus grands sportifs, comme les amateurs, affichent fièrement leurs logos sur des maillots qui sont de véritables « tiroirs-caisses », reflets des inégalités et de l’exploitation.

Pour un maillot vendu 85 € en magasin, la marque touche en moyenne 24,30 € et – en bout de chaîne – l’ouvrier-e qui le fabrique ne touche que 0,6 centimes ! Il est évident que, même au prix de cadences infernales, de journées de travail de 8 à 10 heures, d’heures supplémentaires peu voire pas valorisées, un tel salaire ne permet pas de satisfaire ses besoins vitaux et ceux de sa famille ni de mener une vie digne.

Dans ce système les ouvrier-es travaillant pour les grandes marques du sport sont laissés sur la touche : c’est de l’anti-jeu !

Citoyens solidaires et consommateurs responsables, vous avez les moyens de faire cesser ce scandale. Avec Humanis et l’ensemble des associations regroupées au sein du Collectif Local de l’Ethique sur l’Etiquette – Alsace (*), demandez à Nike, Adidas et Puma de garantir un salaire décent à ceux qui fabriquent leurs produits sur www.ethique-sur-etiquette.org/antijeu.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter le facebook du collectif local de l’Éthique sur l’Étiquette en Alsace.

(*) Le Collectif Local de l’Éthique sur l’Étiquette en Alsace regroupe l’ACO, ADM Strasbourg, la CCA, le CCFD-TS, Colecosol, Macha’k Wayra, Oikocrédit France Est, Oxfam,TDH, Vétis et HUMANIS.