Bourse aux projets 2018

Afin d’être au plus proche des besoins des acteurs de la Solidarité, nous avons souhaité réitérer la bourse aux projets d’HUMANIS afin de soutenir des projets de solidarités de nos associations membres.

La « Bourse aux Projets » du Collectif HUMANIS permet de soutenir les projets de solidarité internationale « Ici et Là-bas » s’inscrivant dans les thèmes suivants : Accès à l’éducation (scolarisation, sensibilisation), à l’eau, à la sécurité alimentaire, à la culture et à la santé.

Cette année la Bourse aux projets 2018 offre de nouvelles possibilités aux associations membres du Collectif.

Elle sera d’un montant global de 5115 € réparti en 5 lots :

Les bourses « Là-bas » :

  • Les bourses HUMANIS : 1500 €, 1000 € et 615 €.
  • Les bourses Solidaires des associations Réagir Ensemble et AGIRabcd : 1000 € et 1000 €.

La bourse « Ici » :

  • en Services HUMANIS

Cette année, HUMANIS propose une bourse Services HUMANIS. Les associations ont également besoin de soutien « ici », en France, pour développer au mieux leurs projets « là-bas ». C’est dans ce cadre qu’HUMANIS veut proposer une bourse qui permette d’accéder à différents packs de services proposés par le chantier d’insertion d’HUMANIS pour une valeur de 700 euros (numérique, logistique, informatique).

Une présentation détaillée des nouveautés est disponible ici.

Les différentes bourses seront remises à l’occasion de l’Assemblée Générale d’HUMANIS en juin 2018.

Ces bourses constitueront pour les lauréats une base de co-financement qui facilitera l’engagement d’autres bailleurs de fonds à leurs côtés.

Présentation des bourses aux projets 2018 

Télécharger « Présentation des bourses aux projets » (format .pdf)

Dossier de candidature à envoyer avant le 6 mai 2018

Télécharger « Dossier de candidature – Bourse aux Projets 2018 » (format .doc)

Télécharger « Fiche Synthèse – Bourse aux Projets 2018 (format .doc)

Par courriel à : bourses@humanis.org
Par voie postale à : HUMANIS 7 rue du Héron 67300 Schiltigheim

Pour tout renseignement, contactez :
Manon ALTHUSER
03 88 26 26 26
althuser@humanis.org

1ère AGORA consacrée à l’ECSI

L’ECSI : C’est quoi ? Pourquoi ? Comment ? Où ?

L’ECSI est une démarche éducative, solidaire et durable. Les actions menées visent à susciter une réflexion, une compréhension, une prise de conscience que nous sommes tous acteurs de ce système, réfléchir aux moyens que chacun peut mettre en œuvre pour agir à son échelle.

Cette démarche éducative ambitionne de sensibiliser le public à la citoyenneté et à la solidarité internationale, en favorisant les débats, en amenant le public à réfléchir individuellement et collectivement sur des thèmes d’actualité, des réalités économiques, sociales et culturelles au niveau local et mondial.

L’ECSI met en lumière des problématiques précises comme par exemple : l’accès à l’éducation, les inégalités, le changement climatique, les préjugés culturels, le problème de logement des migrants, et bien d’autres… Mener des actions d’ECSI permet également de faire connaître son association et ses projets à un large public, que ce soit lors d’interventions en milieu scolaire ou lors d’événements ponctuels.

Pour bien comprendre ce qu’est l’ECSI, l’association « Iles de Paix » a produit ce petit film. « L’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire »

L’AGORA a permis aux associations d’échanger leurs pratiques en termes d’ECSI. En effet, il y a beaucoup de formats possibles pour sensibiliser sans ennuyer et qui s’adaptent aux différents publics Ici et Là-bas :

  • Des projections de film ou témoignages, des débats, des conférences,
  • Des collectes tout en expliquant le contexte et les conditions de l’aide,
  • L’animation d’atelier d’écriture,
  • L’organisation de tournois sportifs, d’événements festifs et solidaires, des jeux,
  • La participation à des conseils citoyens
  • L’intervention dans les écoles, débattre avec son entourage, etc.

Vous pouvez élaborer une approche pédagogique combinant des activités à la fois ludiques, participatives et réflexives. À travers des séances d’animation, des rencontres, des visites, amenez les gens à s’ouvrir et libérer la parole.

Appel à projets 2018 : La France au Togo

Appel à projets 2018 du service de coopération et d’action culturelle

Le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France lance un appel à projets à destination de ses partenaires togolais. La date limite de réception des dossiers de candidature est fixée au 28 mars 2018.

Ce programme de micro-financements vise à favoriser l’émergence de projets innovants, issus de la société civile et des entreprises togolaises, dans les domaines d’intervention du service de coopération et d’action culturelle en matière de coopération pour le développement. Il s’adresse en priorité au développement et à la mise en place d’activités pérennes dans le temps, créatrices d’emplois et économiquement viables.

Les subventions accordées par le service de coopération et d’action culturelle seront comprises entre 3 millions et 7 millions FCFA.

Merci de prendre connaissance des modalités de participation décrites dans les termes de références sur le site de l’appel à projets.

Du Sapin au baobab : Adieu le conteneur, vive l’école !

La « Case des Petits » 

Notre séjour du mois de février fut l’occasion de concrétiser notre projet à savoir la construction de la « Case des Petits » dans le village de M’Balakhate.

Nous nous investissons depuis maintenant trois ans dans ce village de brousse situé à une cinquantaine de km de M’Bour, et plus particulièrement dans l’école qui accueille quelques 400 enfants, les conditions sont difficiles, une moyenne de 60 élèves par classe, ni eau, ni électricité. Les enfants travaillent à côté pour aider les parents, les garçons gardent les troupeaux pendant leur temps libre et les filles vont embaucher à la ville voisine durant les grandes vacances pour faire le ménage ou la lessive, l’argent gagné est utilisé pour acheter les fournitures scolaires ou quelques vêtements.

L’école est maintenant remise à neuf : toits, carrelage et peinture ! Les conditions de travail des enseignants et des élèves sont largement améliorées et une nouvelle dynamique est née dans ce village.

Il restait encore la classe des Petits qui se trouvait dans un vieux conteneur rouillé et qui ne fonctionnait plus depuis la rentrée d’octobre car la rouille avait creusé des trous dans le sol où des serpents avaient fait leur nid.

Il avait été décidé, conjointement avec l’équipe enseignante des plans du nouveau bâtiment et de son emplacement.

Les travaux ont commencé à notre arrivée au mois de février et tout a été terminé à notre départ et ce, pour un montant de 5 780 €, ils ont duré 5 semaines, l’entrepreneur a mis les bouchées doubles et les maçons ont même travaillé le dimanche !

Tout est terminé et les enfants vont pouvoir reprendre le chemin de l’école.

Vive l’école !

Ce projet a pu se concrétiser grâce, entre autres aux actions que nous avons menées l’année passée. Notre marche solidaire du mois de septembre s’est déroulée sous un beau soleil et les marcheurs ont pu déguster un délicieux repas sénégalais. L’ensemble vocal « La clé des chants » a donné au mois de décembre un magnifique concert de Noël dans notre magnifique abbatiale de Marmoutier dont le plateau était destiné à la construction de l’école.

Un grand MERCI à tous ceux qui nous soutiennent tout au long de l’année de près ou de loin et sans qui rien ne serait possible.

 

Alphabétisation des jeunes et des femmes au Sahel

FISONG

Dans le cadre de la Facilité d’innovation sectorielle pour les ONG (FISONG), l’Agence française de Développement (AFD) se propose de subventionner des ONG pour la réalisation de projets de terrain innovants selon un cadre défini.

L’AFD reconnaît aux ONG des savoir-faire spécifiques, une capacité d’innovation, une proximité avec le terrain et les groupes cibles de son action ainsi qu’une capacité de plaidoyer qui l’intéressent. La « Facilité d’Innovation Sectorielle pour les ONG » (FISONG) se propose de les valoriser, et d’exploiter les complémentarités existantes et potentielles avec les actions et l’expertise de l’AFD autour d’actions concrètes. Le dispositif FISONG a pour vocation de financer des projets de développement innovants portés par des ONG françaises et étrangères en partenariat avec des organisations du Sud.

Le présent appel à propositions vise à mettre en œuvre des opérations innovantes sur l’alphabétisation des jeunes et des femmes au Sahel. Il est doté d’une enveloppe de de 2.5 millions d’euros.

La sélection est effectuée sur la base d’une note projet accompagnée d’un dossier administratif relatif à l’ONG soumettant la demande de cofinancement. Le dossier complet est remis par les ONG dans un délai de 12 semaines à compter de la publication de l’appel à propositions, soit une remise du dossier complet au plus tard le lundi 30 avril 2018 à midi à l’AFD Paris.

Les propositions complètes, note-projet et dossier administratif sur support papier et électronique, devront être réceptionnées au plus tard le 30/04/2018 à midi à l’adresse suivante :  

Agence Française de Développement – Audrey NIRRENGARTEN – DOE/SOC/EDU – 5, rue Roland Barthes – 75598 PARIS cedex 12

La version électronique de la note-projet doit être envoyée à l’adresse suivante : nirrengartena@afd.fr, copie à hugueninv@afd.fr.

Toute proposition arrivée après la date et l’heure indiquée ci-dessus ou incomplète sera écartée.

Des demandes d’informations peuvent être adressées à l’AFD au plus tard d’ici le 09/04/2018 par mail uniquement à l’adresse suivante : nirrengartena@afd.fr, copie à hugueninv@afd.fr. Après cette date limite, l’AFD ne recevra plus de questions. Elle publiera sur son site Internet l’ensemble des réponses aux questions adressées au plus tard le 16/04/2018.

Document de références, détails et informations complémentaires : https://www.afd.fr/sites/afd/files/2018-02-10-27-00/Appel-propositions-FISONG-alphabetisation-sahel.docx

8 mars : journée de la lutte pour les droits des femmes

8 mars 1977

La journée du 8 mars est aussi l’occasion de mettre en lumière la lutte contre les violences faites aux femmes à travers le monde et également la lutte contre le sexisme.

Les stéréotypes et les représentations collectives qui se traduisent par des mots, des gestes, des comportements ou des actes qui excluent, marginalisent ou infériorisent les femmes, représentent le sexisme ordinaire. Le sexisme s’accroche indubitablement à la notion de genre, en tant qu’élément constitutif de rapports sociaux fondés sur des différences perçues entre les sexes et manière de signifier des rapports de pouvoir. Il s’explique par le fait que, pour reprendre les mots de Bourdieu « les femmes ont en commun d’être séparées des hommes par un coefficient symbolique négatif »[1].

Sexisme

Exemples de sexisme dans le monde : 

  • C’est dans les pays d’Afrique que les filles ont le moins accès à l’éducation,
  • Au Népal, des femmes sont exclues de leur foyer pendant leur cycle menstruel. Cette pratique appelée le Chhaupadi est pourtant interdite par le gouvernement, mais elle résiste dans certains villages reculés,
  • Au Maroc, les filles ne peuvent pas être héritières et il n’y a jamais eu de femme à la tête du pays

Pour tenter de mettre fin à ce sexisme, des organismes comme les Nations Unies tentent de sensibiliser la population à la cause des femmes en définissant clairement les violences faites aux femmes et en mettant des actions en place.

Les nations Unies définissent les violences faites aux femmes comme : « tout acte portant un préjudice physique, sexuel ou psychologique dans la sphère privée comme dans la sphère publique »[2].

Chiffres

Quelques chiffres[3] :

  • 1 femme sur 3 est victime de violences au cours de sa vie (coups, viols, abus) soit 1 milliard de femme à travers le monde.
  • 1 fille mineure est mariée toutes les 2 secondes soit plus de 40 000 par jour.
  • Plus d’un pays sur 2 ne condamne pas le viol conjugal soit 127 pays au total.
  • Près de 5000 femmes sont victimes de crime d’honneur.
  • 1,36 millions de femmes et de filles sont victimes d’exploitation sexuelle dans le monde.
  • Plus de 125 milliard de femmes et de filles vivent avec des séquelles de mutilations génitales.

Combats

Quelques exemples de combats menés par des femmes pour le respect des droits des femmes et l’égalité homme-femme :

  • Début janvier 2018, en Algérie, des étudiantes retirent le voile en signe de protestation à l’oppression patriarcale et religieuse qu’impose le nighab[4].
  • La graffeuse sénégalaise, Dineynaba Sidibé plus connue sous le pseudonyme de Zeinixx qui se sert du street art pour mettre en avant la cause des femmes au Sénégal ; notamment en créant une fresque pour sensibiliser la population féminine au dépistage du cancer du sein[5].
  • Les hastags « Me too » et « Balance ton porc » qui dénoncer le harcèlement sexuel

Engagement

De plus en plus, de femmes s’engagent et militent pour la cause des femmes, de façon à montrer l’exemple aux générations futures comme le démontrent ces quelques exemples :

  • Abia Akram est une jeune femme d’origine pakistanaise. Elle est la 1ère femme en situation de handicap à être coordinatrice des jeunes handicapés du Commonwealth et copréside l’organisation Handicapées Unies de l’Asie Pacifique (Asia Pacific Women with Disabilities United) où elle œuvre pour l’éducation et la formation des femmes en situation de handicap.
  • Rafea Um Gomar est la première femme ingénieure en énergie solaire de Jordanie.[6]

Malgré les avancées, il reste encore énormément de travail en matière d’égalité hommes-femmes.

Le Forum Global Gender a établi un rapport en 2017[7]. Celui-ci démontre que le fossé de la parité s’écarte sur plusieurs domaines comme : la santé, l’éducation, la politique et le travail. Ce rapport précise que certains pays comme la France ou le Canada ont fait d’énorme progrès en matière de parité.

L’Islande reste le pays le plus égalitaire au monde. Si l’on va plus loin dans ce classement, on peut voir que le Rwanda est au 4ème rang.

Tandis que les Etats-Unis chutent à la 49ème place selon l’indice du Global Gender Gap. En queue de classement, on retrouvera le Mali, qui est classé à la 193ème ou bien encore le Tchad qui se positionne à la 141ème place.

A ce jour, au rythme des progrès, le rapport estime qu’il faudra 100 années pour combler l’écart mondial entre les sexes.[8]

[1] http://www.sexismeordinaire.com/qu-est-ce-que-le-sexisme-ordinaire

[2] http://www.endvawnow.org/fr/articles/295-definition-de-la-violence-contre-les-femmes-et-les-filles.html

[3] http://interactive.unwomen.org/multimedia/infographic/violenceagainstwomen/fr/index.html

[4] https://www.ritimo.org/Algerie-quand-des-filles-se-devoilent

[5] http://www.france24.com/fr/20180125-senegal-afrique-street-art-graffiti-graffeuse-zeinixx-affiche-droits-femmes

[6] http://beijing20.unwomen.org/fr/voices-and-profiles/women-of-achievement

[7] http://www3.weforum.org/docs/WEF_GGGR_2017.pdf

[8] http://www.rfi.fr/economie/20171102-parite-mondiale-ecart-homme-femme-creuse

Appel à projets : Programme d’Appui aux projets des Organisations de Solidarité Internationale issues de l’Immigration

Programme d’Appui aux projets des Organisations de Solidarité Internationale issues de l’Immigration [PRA/OSIM]

APPEL A PROJETS 2018

  • Vous êtes une OSIM (Organisation de Solidarité Internationale issue de l’Immigration).
  • Vous avez un projet dans les secteurs suivants : Santé / Education / Eau / Développement Economique / Développement Rural et Agricole / Développement Social.
  • Votre projet se déroule dans l’un des pays suivants :

Afghanistan, Afrique du Sud, Albanie, Algérie, Angola, Anguilla, Antigua-et-Barbuda, Argentine, Arménie, Azerbaïdjan, Bangladesh, Bélarusse, Belize, Bénin, Bhoutan, Bolivie, Bosnie-Herzégovine, Botswana, Brésil, Burkina Faso, Burundi, Cambodge, Cameroun, Cap Vert, Chine, Cisjordanie et bande de Gaza, Colombie, Comores, Costa Rica, Côte d’Ivoire, Cuba, Djibouti, Dominique, Égypte, El Salvador, Équateur, Érythrée, Etats fédérés de Micronésie, Éthiopie, Ex-République yougoslave de Macédoine, Fidji, Futuna, Gabon, Gambie, Géorgie, Ghana, Grenade, Guatemala, Guinée, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Guyana, Haïti, Honduras, Île Marshall, Île Salomon, Îles Cook, Inde, Indonésie, Irak, Iran, Jamaïque, Jordanie, Kazakhstan, Kenya, Kirghize, Kiribati, Kosovo, Laos, Lesotho, Liban, Liberia, Libye, Madagascar, Malaisie, Malawi, Maldives, Mali, Maroc, Maurice, Mauritanie, Mexique, Moldova, Mongolie, Monténégro, Montserrat, Mozambique, Myanmar, Namibie, Nauru, Népal, Nicaragua, Niger, Nigeria, Niue, Ouganda, Ouzbékistan, Pakistan, Palau, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Paraguay, Pérou, Philippines, République Centrafricaine, République Démocratique de Corée, République Démocratique du Congo, République Dominicaine, République du Congo, Rwanda, Samoa, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Serbie, Sierra Leone, Somalie, Soudan du Sud, Soudan, Sri Lanka, Ste Lucie, Ste-Hélène, St-Kitts et Nevis, St-Vincent et Grenadines, Suriname, Swaziland, Syrie, Tadjikistan, Tanzanie, Tchad, Thaïlande, Timor-Leste, Togo, Tokelau, Tonga, Tunisie, Turkménistan, Turquie, Tuvalu, Ukraine, Vanuatu, Venezuela, Vietnam, Wallis, Yémen, Zambie, Zimbabwe.

  • La demande de subvention par projet est plafonnée à 15 000 euros, et dans tous les cas la subvention ne peut représenter plus de 70% du montant total du projet.
  • Le recours à un Opérateur d’Appui labellisé [OPAP] du PRA/OSIM est obligatoire pour pouvoir déposer un projet.
  • L’accompagnement des OSIM par les OPAP est totalement gratuit dans le cadre du PRA/OSIM (exclue la convention de partenariat OPAP-OSIM pour les projets financés).

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Date de clôture de l’appel à projets : 19 mai 2018 à minuit.

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Informations, détails et source : http://www.forim.net/contenu/praosim-2018-le-forim-en-partenariat-avec-lafd-lancement-de-lappel-projets-du-praosim-2018-c

Journée internationale des droits des femmes

  

 

Histoire de la journée de la lutte pour le droit des femmes

La journée du 8 mars est la journée internationale des droits des femmes. Cette journée trouve ses origines au début du 20ème siècle lors des luttes sociales dans lesquelles les femmes réclamaient le droit de vote, plus d’égalité entre les hommes et les femmes et de meilleures conditions de travail à travers toute l’Europe et le monde occidental.

C’est en 1910 que pour la première fois, l’idée d’une journée internationale des femmes est proposée par Clara Zetkin (enseignante, journaliste, femme politique allemande) lors de la IIe conférence internationale des femmes socialistes, à Copenhague.

Cette démarche s’inscrit dans une véritable démarche révolutionnaire.

La date du 8 mars sera fixée à partir de 1917, suite à un mouvement de grève des ouvrières russes. Cette journée deviendra une tradition de lutte pour les droits des femmes à travers le monde avec le regain du féminisme dans les années 1970. La journée internationale des droits des femmes est reconnue par les Nations Unies en 1977.

Dans le monde entier, en occident, dans les pays « en développement », des femmes luttent pour une vie décente, sans les violences sexistes, pour le droit à un salaire égale, pour leurs droits politiques, pour le droit à l’instruction, pour leur autonomie…

Au sein du Collectif, de nombreuses associations contribuent à ce combat à l’international et s’engagent pour l’égalité des droits des humains. C’est aussi un jour où les femmes sont reconnues pour leurs réalisations, sans égard aux divisions, qu’elles soient nationales, ethniques, linguistiques, culturelles, économiques ou politiques. Les femmes sont très nombreuses à s’invertir dans leurs associations et le Collectif HUMANIS pour une solidarité « ici et là-bas ». Nous avons choisi de mettre en lumière quelques-unes de ces initiatives dans ce journal, mais aussi sur le site internet d’HUMANIS.

Mémoires de femmes

Solidarité féminine Ici pour projet solidaire Là-bas

Trois femmes remarquables sont à l’origine du nom de l’association Mémoires de femmes. Ces trois femmes étaient engagées, passionnées par l’Afrique et dotées d’une grande valeur morale. C’est pour leur rendre hommage et les remercier de leur soutien indéfectible lors de la création de l’association, que les membres fondateurs ont choisi ce nom et ont décidé de poursuivre leur engagement en luttant efficacement contre la malnutrition, principalement celle des enfants et des femmes allaitantes.

Les membres fondateurs convaincus que le salut de l’Afrique passera par ses femmes ont développé un projet dans la région d’Agadez dans le nord du Niger. L’association a créé une ferme à spiruline qui permet de combattre la malnutrition, mais aussi de développer un accès à l’autonomie alimentaire et financière.

Des femmes d’ici solidaires et engagées font preuve d’une mobilisation exceptionnelle pour trouver les ressources financières nécessaires au projet : les femmes de l’association illkirchoise organisent des ateliers, des marches gourmandes, des concerts, des expositions… Elles confectionnent des poteries, des crèches, des photophores et vendent de l’artisanat nigérien. Tous les ans, sur le marché de Noël d’Illkirch Graffenstaden, une soupe réalisée par les membres de l’association est également vendue. Les bénéfices de cette vente sont reversés pour le projet. Elles s’impliquent également dans l’amélioration des connaissances et des savoir-faire des spiruliniers en s’inspirant des expériences françaises et africaines.

Cet engagement Ici de femmes dévouées qui permettent de collecter des fonds et d’assurer un développement pertinent Là-bas en s’assurant par des visites régulières de bénévoles que les fonds sont utilisés le plus efficacement possible, au Niger. La ferme fonctionne depuis 2015 et la spiruline est désormais mise en vente. Une mission de suivi s’effectue actuellement.

Contact : memoires.de.femmes@free.fr

Site internet : www.memoires-de-femmes.org

LifeTime Projects

 

L’émancipation par la fabrication de savons au Cameroun

Jeune association créée en 2014, LifeTime Projects, intervient dans plusieurs pays et notamment au Cameroun. Elle intervient auprès des femmes camerounaises du village d’Atta – regroupées en association « Femmes d’Atta » – dans le but de les accompagner vers l’émancipation. En effet, au Cameroun, les femmes sont marginalisées et occupent un rôle encore très domestique dans la société. Les normes culturelles les empêchent de recevoir un traitement égal et de recevoir une bonne éducation.

L’objectif pour l’association LifeTime Projects est d’accompagner le changement des mentalités et des comportements de chacun afin de contribuer à la construction d’un monde plus juste, solidaire et durable pour les femmes d’Atta. Dans ce cadre, l’association propose à travers ses bénévoles en mission des formations personnalisées en alphabétisation et en informatique. En améliorant leurs connaissances et leur reconnaissance sociale, les femmes d’Atta gagnent en autonomie et de nouvelles perspectives se développent, notamment avec la création de leur propre micro entreprise. Elles peuvent ainsi améliorer les conditions de vie de leur famille et se mobiliser pour le maintien de la scolarité de leurs filles.

L’association soutient également la mise en place d’une coopérative de fabrication de savons artisanaux gérée dans sa totalité par des femmes du village. La création de cette coopérative permettra aux femmes de se former au métier d’artisan savonnier, d’acquérir des nouvelles compétences et de gagner leur vie dignement. Ce projet permet aux femmes de devenir ambassadrices du développement local et représentantes de l’artisanat camerounais. Les femmes ont choisi de reverser une part de leurs bénéfices pour assurer la scolarité de leurs filles. De cette manière, elles décident de couper le cercle vicieux de l’analphabétisme des femmes du village. Le projet « Savon d’Atta » inclut également des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et de prévention contre les maladies.

HUMANIS a souhaité valoriser ce projet en reversant à l’association une bourse leur permettant de se développer davantage.

Contact : associationlifetimeprojects@gmail.com

Site internet : http://www.lifetime-projects.com/

Mouvement du Nid

Pour la disparition des « trottoirs » de Paris ou d’ailleurs

Depuis sa fondation, le Mouvement du Nid soutient les personnes prostituées, lutte contre le système qui les enferme et informe l’opinion publique.

Il agit au niveau régional et local en accompagnant les personnes prostituées dans leurs démarches pour sortir de ce système. Chaque année, les militants rencontrent 6 000 personnes prostituées, issues de tous les milieux sociaux et d’origines très diverses sur les lieux de prostitution et lors des permanences d’accueil.

En parallèle, l’association propose également à tous ceux qui le souhaitent de bénéficier de formations afin de mieux appréhender la prostitution, 2700 acteurs sociaux ont ainsi pu être formés. Elle s’investit également dans des projets d’alternatives à la prostitution. En Alsace, 40 acteurs associatifs, institutionnels et économiques se sont constitués en réseau pour favoriser l’insertion professionnelle et la formation des personnes en situation de prostitution.

Depuis 1950, l’association se mobilise également à l’international, en s’impliquant aux côtés de la Fédération Abolitionniste Internationale. Elle s’exporte à l’étranger avec l’installation au Brésil en 1963, au Portugal en 1967, en Belgique, au Bénin depuis 1980 et en Côte d’Ivoire depuis 1991.

Le Mouvement du Nid est également membre fondateur du CAP international (Coalition de 16 associations de terrain pour l’Abolition de la Prostitution). L’association participe depuis chaque année au Congrès mondial contre l’exploitation sexuelle des femmes et des filles. Cet événement mondial réunit des survivantes de la prostitution, des militants, des syndicalistes, des élus… Il permet des avancées significatives en matière de prévention et de lutte contre l’exploitation sexuelle.

Avec ses partenaires, l’association intervient dans les établissements et les lieux de prostitution (quartiers rouges, ghettos…) et travaille sur la protection des victimes, leurs droits à l’éducation, à la santé, au logement.

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Fonds MAIF pour l’Éducation

C’est quoi ?

Le Fonds MAIF pour l’Éducation propose chaque année un appel à projets dont l’objectif est d’encourager et de faire émerger des initiatives répondant à la priorité sociétale : l’accès à l’éducation pour tous.

À travers cet appel à projets, le Fonds MAIF pour l’Éducation souhaite récompenser des actions innovantes et originales favorisant le partage de la connaissance. Ces actions, d’intérêt général à vocation éducative, concernent prioritairement un public défavorisé du fait par exemple d’un handicap ou d’une situation sociale difficile.

Le premier appel à projets a été lancé en 2010.
L’édition 2018 est décliné en 29 zones correspondantes aux circonscriptions géographiques de l’Éducation Nationale (académies) : 26 académies en France métropolitaine et 3 académies dans les DOM (Guadeloupe, Martinique et Réunion). Les projets de la Guyane et des ROM-COM-TOM sont rattachés aux académies des DOM les plus proches géographiquement. Dans un premier temps, chaque académie sélectionnera et récompensera un projet lauréat. Dans un deuxième temps, les lauréats académiques concourront au prix Edmond Proust (fondateur de la MAIF)  délivré à l’échelon national.

L’appel à projets est ouvert à tout groupe de personnes ayant son siège en France métropolitaine ou dans les DOM-ROM-COM-TOM  et constitué en association régie par la loi du 1er juillet 1901 ou tout autre organisme exerçant une activité d’intérêt général visée aux articles 200 et 238 bis du Code général des impôts.

Les organismes participants doivent également être éligibles à recevoir des dons au titre du régime de mécénat et être habilités à émettre le formulaire CERFA 11580*03 « Dons aux œuvres ».

Le dossier de candidature doit permettre au jury d’évaluer la pertinence des actions présentées sur la base des critères suivants :

  • Répondre à l’objectif « favoriser le partage de la connaissance »
  • Être une action d’intérêt général à vocation éducative, menée en faveur de personnes ou de publics défavorisés (par leur handicap, leur situation sociale…)
  • Disposer d’effets démultiplicateurs envisageables à l’échelle nationale
  • Être original et innovant
  • Avoir des effets quantitatifs mesurables

L’édition 2018 de l’appel à projets débute le 22 janvier.

Edition en cours

Elle se déroule en 2 étapes distinctes et complémentaires :

  • L’étape académique : pour chaque académie, un jury identifiera la candidature répondant au mieux aux conditions fixées par le Fonds MAIF pour l’Éducation. Au total, 29 lauréats académiques seront ainsi récompensés, chacun recevant une dotation de 1 500 €.
  • L’étape nationale : à l’issue de l’étape académique, les 29 projets primés seront présentés à un jury national pour l’attribution de trois prix. Les dotations seront de 5 000 € pour le 1er prix  » Edmond Proust « , 3 000 € pour le 2ème prix et 2 000 € pour le 3ème prix.

Vous avez jusqu’au 30 mars 2018 pour déposer votre dossier de candidature.

 

Toutes les informations à cette adresse ( http://www.fondsmaifpourleducation.fr/lappel-projets/edition-en-cours ).

 

Du nouveau à la Médiathèque d’HUMANIS !

Dans le cadre du réseau RITIMO, HUMANIS a pu bénéficier de nouveaux ouvrages et outils pédagogiques dont voici une présentation succincte :

Dans la catégorie des ouvrages : 3 nouveautés

L’Appel des solidarités

« Répondons présents ! 120 propositions pour une société solidaire ». Collectif aux éditions de l’Atelier, Préface d’Edgar Morin.

« A celles et ceux qui ont l’impression que quelque chose ne tourne pas rond.A celles et ceux qui continuent de s’entraider là où on nous dit qu’il faudrait se replier. De lutter contre la discrimination et l’exclusion.De protéger la nature que d’autres veulent détruire, surexploiter ou épuiser.A celles et ceux-là, nous adressons l’Appel des solidarités. »

Migration

« De Lesbos à Calais : Comment l’Europe fabrique des camps. » de Michel AGIER et Babels. Issu de la collection de la bibliothèque des frontières, Editions Le passager clandestin.

De Lesbos à Calais, une myriade de lieux de mise à l’écart émaille les parcours des migrants. Entre bidonvilles, campements, centre de rétention et hotspots, l’encampement transforme les frontières en espaces de vie et de mise en attente. Le retour des camps en Europe marque un tournant et nous alerte sur une crise de l’hospitalité qui fait du provisoire et de la mise à l’écart les seules manières de penser la gestion des migrations contemporaines.

Un conte kabyle

« La vache des orphelins » de Youcef ALLIOUI, Editions L’Harmattan.

La vache des orphelins est sans aucun doute le conte le plus connu chez les Kabyles. L’auteur en a recensé treize versions assez semblables.Une mère, avant de mourir, lègue une vache à ses enfants afin qu’ils ne meurent pas de faim après son décès. Mais les orphelins doivent faire face à la jalousie de leur marâtre qui réussit à convaincre leur père de se débarrasser de la vache, entrainant de nombreuses péripéties, mais pour un dénouement heureux.

Contes Jeunesse : Collection un monde de Familles.

Ce conte est accessible aux enfants à partir de 7 ans.

– « Komikomi » par les jeunes de l’espace Walaha et du collège Pierre Perret de Bernes-Bruyères sur Oise ainsi que Graine de Savoir. « Une année pourtant, la sécheresse s’abattit sur Komikomi. Les féticheurs et les marabouts implorèrent les dieux et les ancêtres en vain […] »

– « L’héritage du roi Koumba de Bakary TRAORE », par les enfants de l’orphelinat Souman Nafaman de Bobo.  « […] Mon fils, j’ai finalement trouvé une solution pour anéantir à jamais ces deux incapables [….]

– « Soumba et les 3 prétendants de Temba Temba DOUMBIA » par les jeunes du lycée agricole d’Airion. « […] Moi, Souleymane, je me moque de l’or et du lion. C’est une femme que je veux, et c’est elle que je voulais. […] »

La catégorie Outils pédagogiques : 3 nouveautés, réalisé par la SCOP Le Contrepied. Livret-DVD.

Les Conférences Gesticulées

Quand l’éducation populaire réinvestit la culture. La conférence gesticulée est volontiers définie comme un mélange de savoirs chauds, ceux que tout un chacun tire de son histoire, de ses apprentissages personnels, de ses colères… et de ses savoirs froids, théoriques. Et ce mélange ne donne pas du savoir tiède, mais plutôt de l’orage ! Le concept de « conférence gesticulée » revient à Franck Lepage qui avec « Inculture(s) 1 : l’éducation populaire, monsieur, ils n’en ont pas voulu » initie en 2006 cette modalité d’interpellation politique, ni conférence, ni spectacle théâtrale…

Animer un atelier de désintoxication de la langue de bois.

L’atelier de désintoxication de la langue de bois, c’est la proposition des coopérateurs de la SCOP Le Pavé qui fait suite à la présentation de la conférence gesticulée Inculture(s)1 de Franck Lepage.

Porteurs de paroles de l’éducation populaire dans la rue.

Parler sérieusement de sujets de société avec des inconnus dans la rue…. Quelle drôle d’idée ! Réinvestir l’espace public comme lieu de débat politique, une utopie ?

La médiathèque a également reçu deux dons de livres :

La mode déshabillée, 12 questions sur l’emploi dans la confection du textile de Carole CRABBE et René De SCHUTTER, Denis LAMBERT, Christophe SCOHIER, Benoit THEAU.Ce livre répond à diverses questions comme : Qui produit nos vêtements ? Quels sont les rouages du travail forcé ? Clause sociale, pour ou contre ?

L’Afrique qui réussit : Vie et combats d’un leader paysan guinéen de Moussa PARA DIALLO et Jean VOGEL avec une préface d’Henri RETHORE. En 1996, au cœur de l’Afrique, dans l’un des pays les pauvres du monde, des organisations paysannes investissent avec succès des filières économiques, réussissent à réaliser des chiffres d’affaires appréciables, réussissent tout simplement. Au prix d’une lutte sans merci, face à une bureaucratie parasite à une technocratie éloignée de la réalité, à des interlocuteurs souvent sans scrupule. Si elles ont réussi à s’imposer, c’est en partie grâce à un homme hors du commun, Moussa PARA DIALLO, qui est aujourd’hui sans contexte l’un des leaders les plus talentueux de la société civile africaine. Jean VOGEL était venu présenter son travail lors d’une Rencontre Solidaire à HUMANIS.

Mission accomplie pour le convoi humanitaire « Sénégal – Guinée 2018 »

Mission accomplie : le convoi humanitaire « Sénégal – Guinée 2018 » est arrivé au bout du parcours après plus de 7 000 kms parcourus. Beaucoup d’émotion partagée lors de ce grand voyage : le convoi humanitaire se termine donc avec un objectif rempli malgré tous les périples et les aléas du voyage sur le continent africain (les contrôles douaniers, les autorités locales, les crevaisons, les routes ensablées, les trajets de nuit en plein désert mauritanien…).

    Voici les principaux points livrés :

  • L’école de Ndiemane et le dispensaire de M’Bour (Sénégal)
  • L’hôpital de Tambacounda (Sénégal)
  • SOS Villages d’enfants de Conakry (Guinée)

UN GRAND BRAVO A TOUTE L’EQUIPE ayant participé à ce convoi humanitaire (Patrice D, Bernard D, Jean-Paul V, Michel S, Olivier L, Michel C, Denis W, Jean-Marie P).

Un geste fort et rempli d’humanité pour le Sénégal et la Guinée pour montrer que, malgré la distance, de belles choses peuvent être réalisées. Objectif atteint de livrer au bon endroit aux bonnes personnes, soit aux populations locales en difficulté, en quantité et qualité l’ensemble des dons collectés, ceci grâce notamment aux liens tissés depuis de nombreuses années avec les sénégalais.

Grande satisfaction qu’un groupe uni partageant des valeurs humanitaires et la passion commune du camion ancien, mémoire des métiers de la route, puisse mener à terme une action de cette envergure.

Belle aventure partagée en temps réel via le blog dédié et les réseaux sociaux.

Merci à notre opérateur ORANGE Business Services d’avoir assuré la liaison réseau (au travers des différents pays traversés) entre les membres du convoi et le siège social de DEPAEUW pour pouvoir transmettre le « journal de bord » et les photos de ce long périple pour alimenter les différents supports numériques de communication. Naviguez au travers de ce blog pour retrouver des résumés au jour le jour et des photos insolites mais aussi des paysages magnifiques et de grands moments d’émotion.