Exposition économie sociale et solidaire – Solidarité internationale : un autre monde est possible

L’économie sociale et solidaire ! Késaco ?
Venez découvrir au Centre de documentation sur la Solidarité
internationale, la nouvelle exposition sur l’ESS, son concept,
son histoire et ses expériences en France et à l’étranger.

Une économie différente qui redonne sa place à l’homme et porte
des valeurs de partage, de solidarité, d’ouverture, de coopération,
de lien intergénérationnel… Elle participe à un développement
économique et social respectueux des personnes et de
l’environnement.

Repenser le travail autrement. C’est le cas de l’Argentine. Après la
grave crise économique et sociale qui secoue le pays de 1998 à
2003 et afi n de sauvegarder leurs emplois, les ouvriers argentins
se regroupent en coopératives. Un modèle de gouvernance
démocratique d’entreprise : salaires égaux et prise de décision
collective. Ils se sont réappropriés leur outil et lieu de travail.

Aussi, cette exposition, au-delà d’exemples concrets, vous
amènera à comprendre et enrichir votre connaissance de l’ESS,
parce que nous pouvons tous prendre part à l’économie de
demain, ici et là-bas.

Prix et Trophée de l’initiative en économie sociale de la Fondation Crédit Coopératif

Acteurs de l’économie sociale et solidaire, faites connaitre votre initiative et donnez-lui de la visibilité ! Afin d’accélérer le développement des projets innovants face à des besoins mal satisfaits sur les territoires, la Fondation Crédit Coopératif lance la 35ème édition du « Prix et Trophée de l’initiative en économie sociale ». Cette action phare de la Fondation est un tremplin pour les porteurs de projets, leur permettant de bénéficier d’une aide financière, d’une plus grande visibilité, et de l’appui d’un réseau.

Vous avez jusqu’au 13 février 2017 à minuit pour présenter votre projet.

Toutes les informations sont disponibles sur le site du Crédit Coopératif.

Bourse aux projets JOSSH 2017

Cette bourse permet de soutenir financièrement les projets d’associations locales ou régionales (Grand Est) de Solidarité Internationale (en relation avec une association du pays où se réalise le projet). Son objectif principal est de soutenir les projets respectifs des associations dans les différents pays d’intervention.

Les bénéficiaires recherchés sont les associations de Solidarité Internationale travaillant dans les domaines suivant :

  • La santé
  • L’alimentation
  • L’éducation

Caractéristiques du projet

  • Caractère urgent.
  • Limité sur une durée d’un an (à partir de la réunion de bureau décidante).
  • Le financement partiel déjà acquis par l’association présentatrice doit être au 2/3 du budget total du projet.
  • Les résultats attendus doivent être mesurables.

Veuillez transmettre un document assez simple décrivant le projet et respectant les règles de rédaction de projet (le calendrier des actions et le budget), afin d’être sûr que l’argent est utilisé correctement.

Le dossier est à envoyer par courriel avant le 22 janvier 2017

Si le projet est présélectionné, le président de l’association JOSSH vous informera par email. Les associations devront alors présenter leur projet devant les membres du bureau JOSSH le 8 février 2017 à 19h. Les associations lauréates recevront une enveloppe comprise entre 1000 et 3000€.

Un enfant par la main : « En Éthiopie, mettre fin aux violences faites aux filles aujourd’hui »

« Un Enfant par la Main » et son partenaire « ChildFund Ethiopie » veulent mettre fin aux mutilations génitales féminines dans 5 villages du district de Bassona Worana en Ethiopie en sensibilisant les exciseuses traditionnelles, les élèves, les professeurs, et l’ensemble de la communauté à ses dangers.

Des chiffres pour comprendre

  • 125 millions de filles et femmes en Afrique et au Moyen Orient ont subi une forme de Mutilations Génitales Féminines (MGF).
  • En Ethiopie, ce sont près de 23,8 millions de filles et femmes qui en ont été victimes
  • 74% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont subi des MGF et près de 25% des filles âgées de moins de 14 ans sont toujours soumises à cette pratique néfaste.
  • En 2012, près de 50% des femmes en Ethiopie étaient victimes de violences et on estime que 59% des femmes ont subi des violences sexuelles par leur partenaire une fois dans leur vie ! (Source Oxfam)

L’excision, aussi appelée Mutilations Sexuelles Féminines (MSF) ou Mutilations Génitales Féminines (MGF), recouvre toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes sexuels externes de la femme ou autre lésion des organes sexuels féminins.

Les MGF sont une violation des droits fondamentaux des femmes et des filles, préjudiciable pour leur santé, causant des traumatismes physiques et psychologiques, et pouvant entrainer de sérieuses complications médicales – douleurs, hémorragies, difficulté à uriner, infections dangereuses (y compris le VIH), risques accrus de complications pendant l’accouchement et d’enfants mort-nés. Cette pratique peut même parfois s’avérer fatale.

L’objectif de la campagne

S’engager contre les violences sexistes et l’excision auprès de :

  • 75 exciseuses,
  • 4.914 filles et garçons,
  • 164 enseignants(es),
  • 1000 membres de la communauté.

Pour y parvenir, l’association doit collecter 56.254€ d’ici le 1er trimestre 2017. Pour en savoir plus et soutenir ce projet important, rendez-vous sur leur site internet.

Solidatech, un programme de solidarité numérique dédié aux associations

Solidatech est un programme de solidarité numérique dédié aux associations, fondations reconnues d’utilité publique, et bibliothèques publiques françaises. Solidatech a pour mission d’aider ces organisations à renforcer leur impact par le numérique.

Lancé en 2008, Solidatech est porté par « Les Ateliers du Bocage », entreprise d’insertion membre d’Emmaüs France, en partenariat avec le réseau international de solidarité numérique : TechSoup.

Solidatech met à disposition des structures bénéficiaires plus de 200 références de solutions et d’équipements informatiques à tarifs solidaires ou gratuitement, grâce à ses partenaires technologiques. Le programme les accompagne également dans le développement de leurs usages numériques à travers son école de formation « La Schoolidatech » et propose une offre de services afin de les aider à se professionnaliser.

L’objectif de Solidatech est de rendre accessible une diversité de ressources numériques permettant aux organisations à but non lucratif de mener sereinement et efficacement leur transition numérique et de maximiser leur impact social. Pour ce faire, des partenariats spécifiques sont développés avec de nombreux acteurs du numérique, afin de répondre au mieux aux besoins des associations.

Le programme ADB Solidatech aujourd’hui en chiffres :

  • 17.500 associations inscrites gratuitement,
  • 250.000 outils numériques distribués,
  • 80 millions d’euros d’économies.

ADB Solidatech vous propose de vous équiper d’outils numériques, de services et formations utiles au développement de vos compétences?à un tarif solidaire, tout en participant à des projets numériques d’utilité sociale.

Pour plus d’informations et pour vous inscrire, rendez-vous sur leur site internet.

Admical est partenaire des ABNL Non Profit Awards !

Les ABNL Non Profit Awards récompensent des actions d’intérêt général co-construites par des entreprises et des associations, ONG ou fondations, dans 5 catégories :

  • santé et recherche ;
  • art et culture ;
  • citoyenneté et éducation ;
  • environnement, paysages et territoires ;
  • solidarités et engagements internationaux.

Ces actions doivent avoir porté leurs fruits, avec un impact mesurable au bénéfice de la Société.

Cinq ABNL Non Profit Awards récompensent des partenariats remarquables entre entreprise(s) et associations, ONG ou fondations. Ils seront remis au cours d’une cérémonie qui se déroulera le 24 novembre 2016 au siège de Microsoft.

Les cinq binômes lauréats seront invités dans une émission spéciale A but non lucratif sur BFM Business le dimanche 27 novembre 2016 à 8h et 16h.

Le jury, présidé par Isabelle Weill, présidente de l’association RMC/BFM et réuni autour de Didier Meillerand, est composé d’organisations représentatives du secteur du mécénat et du non-profit :

  • Yaële Aferiat, directrice de l’AFF
  • Sophie Barniaud, co-fondatrice de Carenews
  • Charlotte Dekoker, déléguée générale adjointe d’Admical
  • Sylvain Reymond, responsable expertise mécénat et investissements citoyens chez Les Entreprises pour la cité
  • Nicolas Violette, co-fondateur de Common Cents

Les lauréats seront dotés d’une campagne de communication sur les antennes de RMC/BFM Business, de coaching media, d’un passage dans ABNL, de visibilité sur les sites des partenaires institutionnels, de conseils et de formations.

Envoyez votre candidature à nonprofitawards@abnl.fr avant le 15 novembre 2016. Une seule candidature par organisation.

Après l’ouragan Matthew, le point sur la situation en Haïti

Située dans les Antilles, la République d’Haïti est la partie Ouest de l’île de Saint Domingue ; la partie Est étant la République dominicaine. En 1492, cette île fut « découverte » par Christophe Colomb qui la nomma Hispaniola. Elle avait alors un important couvert forestier. En raison de l’augmentation de la population (10 911 819 habitants en 2015) et ses besoins, aujourd’hui, 97% de la forêt primaire a disparu provoquant une érosion qui emporte les sols.

A la suite du tremblement de terre survenu le 12 janvier 2010 (d’une magnitude de 7,0 à 7,3) et faisant environs 200 000 morts, Haïti déjà fragilisée par une extrême pauvreté (l’état faisant face à un déficit commercial représentant 25% du PIB entre autres) et l’instabilité politique (mandat parlementaires non renouvelés, manifestations antigouvernementales), souffre encore aujourd’hui. Le plan reconstruction et le relogement de la population n’a pas abouti.

Selon Médecins du monde, toutes les infrastructures sont partiellement ou totalement endommagées ; il n’y a plus d’électricité ou d’eau potable et une partie de la population est encore coupée du reste du pays.

Une fois encore, Haïti se retrouve vulnérable face aux changements climatiques. Les pluies torrentielles et les vents violents qui se sont abattus sur l’île ces derniers jours ont fait de nombreux dégâts, notamment dans le Sud du pays.

Alors que début 2016, le programme alimentaire Mondial (PAM) indiquait que 1,5 million d’Haïtiens étaient en situation d’insécurité alimentaire sévère, la situation s’annonce désormais critique.

L’ouragan Matthew, le plus violent qu’aient connu les Caraïbes depuis une dizaine d’années s’est abattu lundi et mardi les 3 et 4 octobre avec des rafales de vent soufflant à 230 km/h et arrachant tout sur leur passage.

Les premiers bilans qui faisaient état de 13 morts, se sont rapidement aggravés et sont estimés aujourd’hui à plus de 1000 morts, selon une compilation établie par Reuters à partir de données recueillies auprès de responsables locaux. Ce bilan risque fortement de s’aggraver.

Médecin du monde redoute une recrudescence de Choléra et d’autres épidémies liées au manque d’eau potable. En 2010, suite au séisme, au moins 9000 personnes sont mortes et une centaine de milliers infectée.

Membres du collectif HUMANIS, Handicap International, Médecins du monde, Médecins sans frontières et Terre des Hommes 68 qui sont présents à Haïti depuis de nombreuses années, font appel à vos dons pour la prise en charge urgente des milliers de personnes ayant des besoins de première nécessité (nourriture, eau potable, soins de santé).

Les dons peuvent être envoyés directement à Médecins du Monde ou Handicap international soit sur leur site internet soit par voie postale

Handicap International
138, avenue des Frères Lumière- 69008 Lyon

Médecins du monde
62, Rue Marcadet – 75018 Paris

Médecins sans frontières
8 Rue Saint-Sabin, 75011 Paris
www.msf.fr

Terre des hommes
18 rue de la République 68500 Guebwiller
http://www.tdhf68.org/

Plus d’informations

  • Collectif Haïti France
  • Le nouvelliste
  • Le monde
  • IFCR

Association Fanantenana Espoir, un lycée à Madagascar

C’est à l’initiative de plusieurs amis des frères de la Doctrine Chrétienne (appelés en Alsace « Frères de Matzenheim ») et de frère Claude que s’est créée l’association en octobre 2000. Fanantenana-Espoir soutient différents droits essentiels à Madagascar : le droit à l’éducation, à l’hygiène et à la santé, le droit au travail et le droit à l’eau propre.

L’association travaille sur le terrain, là où sévit la pauvreté, notamment dans les villes de Fianarantsoa et Anosibe an’Ala.

L’aide régulière apportée par Fanantenana-Espoir auprès de la population malgache est :

  • L’aménagement de la vallée de la Vakoa située dans la brousse près de Fianarantsoa (Suivi des ouvriers chargés de l’entretien du site, plantation d’arbres fruitiers et d’agrumes, reboisement, adduction d’eau potable)
  • La préscolarisation et l’éducation à l’hygiène et à la santé pour les enfants de la brousse. En période de soudure, environ 6OO enfants viennent au centre.
  • La formation dans les ateliers de menuiserie et de broderie.
  • La formation des parents aux nouvelles techniques agricoles.

En 2016, l’association présente son projet d’agrandissement du Collège Maria-Manjaka à Fianarantsoa, l’établissement étant devenu Lycée pour permettre la continuité du cursus scolaire jusqu’au baccalauréat. La construction de quatre salles de classe supplémentaires s’avère nécessaire.

Pour cela, Fanantenana-Espoir lance la campagne : « Apportons une pierre à l’édifice » avec la contribution de Dorian TROESCH, jeune étudiant.

Pourquoi ce projet ?

En 1967, les Frères de la Doctrine Chrétienne de Matzenheim (Alsace) créent un collège en agrandissant l’ancienne école primaire de Fianarantsoa. Vu les résultats scolaires excellents, la notoriété de l’établissement se répand. En 2001, le collège prend son véritable essor par la construction d’un nouveau bâtiment et l’établissement accueille 1000 élèves. Décision est prise à la demande des parents d’élèves d’ouvrir deux classes de seconde dès la rentrée 2014.

Aujourd’hui, le collège accueille 1100 élèves et les locaux sont trop exigus pour assurer un enseignement de qualité et dans des classes pas trop surchargées. Il faut donc apporter des pierres à l’édifice.

L’association vous invite à devenir un « maçon virtuel en apportant votre brique » dans le but de rehausser le bâtiment construit en 1967 et créer 4 salles de classe supplémentaires pour assurer la continuité du cursus scolaire jusqu’au baccalauréat. Ce bâtiment portera le nom de François Romain (BERNERT François) natif de Saint-Jean Saverne.

Fanantenana Espoir

Pourquoi construire un lycée à Madagascar ?

A Madagascar, 30% des enfants scolarisés vont au secondaire dont 9% vont au lycée. L’accès au lycée est exceptionnel et il faut augmenter l’offre pour permettre la poursuite des études à un nombre plus important d’élèves et donner ainsi l’espoir d’accéder à l’enseignement supérieur.
L’éducation est la pierre angulaire pour sortir le peuple malgache de la pauvreté. L’éducation aide les personnes à avoir un travail décent, elle améliore leurs conditions de vie et par là même leur santé.

Quand se réalise ce projet ?

Les travaux sont effectués durant les vacances scolaires malgaches. Le coût total est estimé à 62 127 euros ; 30 000 euros sont déjà récoltés, 10 000 euros sont versés par Fanantenana-Espoir sur ses fonds propres. Il reste à trouver 22 127 euros.

Fanantenana-Espoir vous invite à participer à l’aventure : il est essentiel d’apporter sa pierre lorsqu’il s’agit de construire un établissement scolaire.

Les dons peuvent se faire en ligne sur les sites Helloasso
Fanantenana Espoir

Lumière sur l’association « Unis vers le sport »

Créée en 2001, l’association UNIS VERS le SPORT s’est constituée dans le but de mettre en œuvre des programmes d’éducation et d’insertion par le sport dans les quartiers prioritaires de Strasbourg et sa région et dans le même temps de promouvoir l’accès à l’éducation et à la pratique sportive dans les pays en voie de développement.

Le sport, langage universel qui dépasse tous les clivages, est unanimement reconnu comme vecteur de valeurs nobles telles que la solidarité, la fraternité, le dépassement de soi, le partage, le respect d’autrui et des règles établies.

En tant que pratique saine et positive, le sport constitue également un outil éducatif important. C’est également un moyen d’épanouissement personnel et de responsabilisation. Pratiquer une activité sportive, quelle qu’elle soit, permet de créer des liens entre les générations, entre les quartiers en tant que moteur essentiel à la vie de la cité. Voilà le message que l’association UNIS VERS le SPORT souhaite faire passer auprès des jeunes.

Parallèlement, conscient du clivage et des disparités Nord / Sud, l’association UNIS VERS le SPORT se propose d’œuvrer à travers l’accès au sport pour le rétablissement d’un certain équilibre et de susciter les initiatives locales en direction des pays du Sud.

Notre association soutient donc des programmes d’accès au sport en faveur d’enfants défavorisés au travers de son école à SALA au MALI et de différentes actions dont l’aide en matériel, la formation d’éducateurs sportifs ou encore l’organisation de chantiers de réhabilitations d’installations sportives principalement en Afrique.

Des valeurs universelles

Solidarité, travail, dépassement de soi, partage et respect, font partie des valeurs éducatives véhiculées par UNIS VERS le SPORT à travers ses différents projets locaux et internationaux.

Le Partenariat Éducatif de Solidarité Internationale

Le Partenariat Éducatif de Solidarité Internationale (PESI) est créée en 2005 à l’initiative de Solidarité Laïque et avec le soutien de ses organisations membres, la CASDEN, la MAIF et la MGEN, a pour objectif de promouvoir l’éducation à la citoyenneté, la solidarité internationale et la coopération entre pairs.

Fort d’une centaine de projets de coopération éducative entre la France et l’étranger, il soutient désormais les échanges pédagogiques et formatifs entre tous les professionnels et futurs professionnels des métiers de l’éducation en formation ou en exercice dans un établissement d’enseignement, une structure éducative, une écoles de formation, un établissement spécialisé, etc.

Éligibilité des projets et acteurs concernés

Le partenariat éducatif de solidarité internationale permet de soutenir et d’accompagner des projets d’échanges internationaux :

  • à caractère pédagogique, professionnel et solidaire ;
  • entre professionnels de l’éducation (enseignement, éducation spécialisée, animation éducative, travail social, fonction publique) ;
  • en formation ou en fonction dans tout type de structure éducative, reconnue par l’État (leur État respectif).

Apports du PESI : soutien financier et critères de sélection

Les projets peuvent obtenir un soutien financier compris entre 1500 et 5000 euros, sur décision du jury. Le PESI peut représenter au maximum 60 % du budget prévisionnel. Pour les projets sans mobilité, le montant octroyé ne pourra excéder 2500€.

Le PESI m’intéresse !

Bourse aux projets JOSSH 2016

L’association JOSSH finance des projets d’associations humanitaires en priorité à caractère d’urgence.

Le projet devra :

  • Être concis,
  • se dérouler durant un an en 2017,
  • avec une association locale en relais (s’il s’agit d’un projet international),
  • avoir comme thème humanitaire la santé, l’éducation et l’alimentaire.

Vous trouverez ci-joint la fiche projet ainsi qu’une fiche de synthèse que vous pourrez adresser par courriel jusqu’au 15 septembre 2016 au président de JOSSH, Monsieur Albert FARADJI.

Programme régional d’appui aux initiatives locales de solidarité internationale et d’éducation au développement

Dans le cadre de sa politique d’ouverture à l’international, la Région Alsace Champagne-Ardenne Lorraine apporte son soutien aux acteurs régionaux porteurs d’initiatives locales et engagés dans des projets de solidarité avec des pays tiers. La Région apporte son appui également aux actions d’éducation au développement sur le territoire régional.

Afin de répondre aux besoins des acteurs locaux, la Région accompagne ces initiatives d’intérêt régional à travers cet appel à projets.

Prix MACIF Centre Europe des représentants de sociétaires Alsace 2016


Organisateur : Comité régional Macif Centre Europe

Le comité régional propose ce prix au nom des sociétaires de MACIF Centre Europe. Cette démarche s’appuie sur les représentants de sociétaires pour faire vivre au plus près des territoires, le mutualisme dans la proximité.

Le prix est une initiative au service de l’engagement et des projets des sociétaires et des citoyens qui agissent au service du lien social et des innovations sociales.

Thème 2016 : « Pouvoir d’agir ensemble »

Dans une société en mutation, troublée par des évènements marquants, les citoyens, inquiets sur l’avenir, sont en quête de sens et de perspectives. Des réponses sont entre nos mains, en tant que sociétaires, citoyens et acteurs de l’économie sociale. Chacun a dans ses mains ce « pouvoir d’agir ensemble ».

Nous voulons par ce concours mettre en évidence la richesse des idées, des innovations à même de germer et d’essaimer sur les territoires. Les initiatives nées de l’audace citoyenne et des valeurs de l’économie sociale sont porteuses de potentiels.

Prix de l’Économie Sociale & Solidaire 2016

Le réseau des 26 Chambres Régionales de l’Économie Sociale et Solidaire (CRESS) et le Conseil National des CRESS (CNCRES) renouvèlent, pour la deuxième année consécutive, les Prix Économie Sociale & Solidaire (ESS).

Associations, coopératives, mutuelles, fondations, ou encore entreprises commerciales d’utilité sociale, acteurs qui concilient activité économique et utilité sociale sur les territoires sont invités à participer aux Prix ESS.

L’objectif est de promouvoir et valoriser les entreprises de l’ESS, de soutenir et d’accompagner le développement des entreprises de l’ESS et enfin d’identifier de nouvelles entreprises sur le territoire.

4 Prix seront décernés, lors du lancement du Mois de l’ESS, en novembre

  • Le Prix de l’impact local
  • Le Prix de l’innovation sociale
  • Le Prix de la performance économique
  • Le Prix Coup de cœur

Les lauréats bénéficieront

  • d’un soutien financier : chacune des entreprises récompensées recevra un chèque de 10 000 euros.
  • d’un outil de promotion : une vidéo de présentation de chaque lauréat sera largement diffusée sur les réseaux sociaux.
  • d’un soutien sur mesure : un accompagnement sera mis en œuvre par les partenaires des Prix, la CRESS concernée ou le CNCRES.

Modalité d’inscription

  • Inscription sur le site du Mois de l’ESS via un formulaire simple en ligne.
  • Fin des inscriptions le 17 juin 2016.
  • Première sélection début octobre 2016 (les candidats sélectionnés seront présentés dans un document « les 50 entreprises qui ont de l’audace » en format papier et web largement diffusés dans les médias).
  • Le CNCRES, les CRESS et les partenaires décerneront les Prix ESS aux lauréats, fin octobre.

Mémoires de Femmes, une ferme à spiruline à Agadez

« Mémoires de Femmes » est une association humanitaire à but non lucratif, crée le 31 janvier 2011 et composée uniquement de bénévoles. Le projet principal de l’association est la création d’une ferme à spiruline à Agadez au Niger. La production de cette ferme permettra de lutter contre la malnutrition, principalement celle des enfants et des femmes allaitantes. Fortement marqués par un voyage au Niger en 2010, il nous importait de trouver un moyen de venir en aide à ce peuple digne mais totalement isolé et oublié dans le nord du pays.

La spiruline existe telle quelle depuis plus de 3 milliards d’années. Ainsi nommée en raison de sa forme spiralée, elle appartient à la famille des cyanobactéries ou micro-algues bleu-vert. En Afrique, certaines peuplades du Sahara la récoltent depuis très longtemps, dans le lac Tchad. La spiruline contient de 55% à 70% de protéines et, est une source exceptionnelle de caroténoïdes variés bêta-carotène. Elle constitue une excellente source de fer, contient une quantité d’acide gamma-linolénique, riche en phycocyanine. Voilà pourquoi on parle souvent de cette algue comme d’un « superaliment ».

L’exploitation d’une ferme à spiruline a un objectif triple : donner du travail à des adultes, combattre la malnutrition et apporter une aide humanitaire. Elle est totalement écologique car faiblement énergivore (ne nécessite que peu d’électricité et très peu d’eau comparé à une culture classique, culture et consommation locale). Et finalement elle est Solidaire (une partie de la récolte est distribuée gratuitement) et Équitable (les exploitants sont payés au juste prix).

L’exploitation d’une ferme à spiruline a un objectif triple : donner du travail à des adultes, combattre la malnutrition et apporter une aide humanitaire.

Le projet est mené conjointement par les bureaux français et nigérien de l’association. Le bureau français se charge de récolter des fonds, Il est le seul à pouvoir décider de l’utilisation des fonds récoltés. Le bureau nigérien est en charge de surveiller toutes les activités à Agadez. Toutes dépenses faites doivent absolument donner lieu à une facture. Le bureau nigérien doit, périodiquement, faire un compte-rendu et tenir une comptabilité qui sera introduite dans la comptabilité française.

La prospection avait commencé en 2012 par l’acquisition un terrain de 600m², avec un mur d’enceinte et une maison qui est assez grande pour y accueillir un petit laboratoire, un local de stockage, des intrants ainsi que le logement du gardien. La construction a débuté en avril 2013 et début 2015, le premier bassin a pu être ensemencé. Fin 2014, les personnels ont suivi une formation leur permettant d’assurer la production de spiruline auprès de la ferme de Dogondoutchi. Le formateur est venu de cette ferme et a supervisé le démarrage tout en complétant la formation. Durant l’année 2015, 2 petits bassins sont exploités tandis qu’un 3ème, plus grand, est construit.

Les meilleurs vecteurs de communication sont les suivants : le bouche à oreille, la radio, convaincre les autres ONG et les institutions humanitaires telles que la Croix Rouge ou Médecins du Monde. La vente de la spiruline est nécessaire pour assurer l’autonomie et la pérennité de la ferme. Les résultats de la vente permettront de payer les salaires, les intrants et toutes les charges. En régime de croisière, l’objectif est de vendre environ 70% de la production et de distribuer gratuitement les 30% restants. La distribution gratuite pourra se faire au travers des médecins de brousse qui ont accès aux populations les plus reculées.

Le bureau français, aidé par quelques membres très actifs, organise et participe à de nombreuses manifestations telles que brocantes, ventes de bijoux et d’artisanat Nigériens, conférences, concerts, marches solidaires. La cotisation d’une carte de membre est actuellement de 10€, mais chaque membre bienfaiteur est en droit de donner une somme supérieure. A partir de 30€, l’association délivre un reçu fiscal donnant droit à une réduction d’impôt de 66%.